maandag 6 mei 2013

Optimisme et quête de sens


Nicolas Peltier est CEO de la société Anatole, qu’il a créée en 1999.  Anatole est un des leaders européens du Telecom Expense Management (TEM), une solution qui permet aux entreprises de maîtriser au mieux leurs coûts télécoms.
Ce pourrait juste être la chronique d’une société qui réussit. Mais à la faveur d’un cheminement personnel,  Nicolas Peltier a décidé d’entamer une transformation en profondeur de son entreprise : quand la quête de sens et la recherche d’un accomplissement pour chacun des salariés deviennent des priorités. 

Témoignage d’un chef d’entreprise en mutation:

Qu’est-ce qui vous a conduit à cette remise en question ?
Nicolas Peltier : « C’est d’abord une histoire de maturation personnelle. A l’origine, un évènement particulier s’est produit qui a déclenché ma prise de conscience. Collusion du propre et du figuré.  A force de courir sans cesse, sans trop regarder autour de moi, je me suis trouvé en face d’un mur et je m’y suis même heurté. J’ai ressenti alors l’urgence de ralentir et de prendre le temps de me poser les bonnes questions. »

Comment décririez-vous ce processus ?
Nicolas Peltier : «  J’ai compris que j’étais en quête de sens profond alors j’ai commencé à rassembler les pièces du puzzle.
J’ai réalisé que quand la course à la croissance et les objectifs de résultat net mènent la danse, ils engendrent des situations contraires aux objectifs humains. C’est particulièrement vrai pour les entreprises cotées qui font peser ces contraintes sur leurs fournisseurs. Par ricochet tout le monde se retrouve dans le même bain.
Tout est conçu pour un maximum d’efficacité et le découpage des tâches sert ce processus. Il faut produire sans s’arrêter et sans commettre d’erreur. Si l’on ne réussit pas avec 99% de succès, on est considéré comme incompétent. Plane toujours la menace d’être remplacé par le suivant. Quand la finance est une fin au lieu d’être un moyen cela génère des dérèglements et des souffrances.  Les investisseurs financiers, si compréhensifs soient-ils, obéissent à des règles. Je considère que la responsabilité de cette situation est collective. Mais la conséquence, c’est qu’on a des vies assez malheureuses au travail et, pire encore, que cette course à la croissance se passe au détriment de la planète.
J’ai progressivement pris conscience que tout cela n’avait vraiment aucun sens. Sauf à être cupide et avide. Si l’objectif est d’accumuler le maximum d’argent, alors oui on est aligné avec ce mode de fonctionnement. Mais ce n’est pas mon cas. »

Quel étaient vos ambitions en  créant votre entreprise ?
Nicolas Peltier : « Je considère la création d’entreprise comme une pierre à l’édifice de la société. Et je me suis toujours demandé quelle pouvait être notre meilleure contribution. La seule poursuite d’objectifs financiers ne me satisfait pas, tout comme la perspective de ma rémunération ne m’a jamais  permis de me lever le matin."


Quel effet a eu votre prise de conscience sur le regard que vous portez sur votre entreprise ?
Nicolas Peltier : « Ces dysfonctionnements que j’ai constatés au niveau global, j’ai réalisé qu’ils avaient des conséquences au niveau d’Anatole. Mais jusque-là je n’y avais pas particulièrement prêté attention. Les aspects financiers, les objectifs de croissance qui nous guidaient impactaient beaucoup nos décisions en termes de priorités. Tout ça avait pour conséquence un certain manque de sens qui  rendait les choses difficiles en termes d’organisation et d’interaction des salariés.
En tant que chef d’entreprise, je suis convaincu d’avoir une très grande responsabilité dans ce qui se joue là, et je crois que rien ne peut changer vraiment sans prise de conscience du dirigeant. C’est une étape clef. »

Au fil de votre quête, quelles démarches avez-vous engagées ?  
Nicolas Peltier : « Je me demandais comment introduire en entreprise les ressorts qui m’avaient conduit à une transformation personnelle. J’ai notamment rencontré Business & Optimism en Belgique et j’ai participé à leurs ateliers. Au début, je ne croyais pas aux vertus du partage d’expérience. C’est pourtant ce qui m’a fait faire des bonds en avant. Cela me paraissait pourtant compliqué parce qu’en France une telle démarche est plutôt innovante. Alors j’ai demandé à Laurence Vanhee de Business & Optimism de nous accompagner. »

Qu’avez-vous décidé pour Anatole ?
Nicolas Peltier : « Nous devons répondre aux questions du « pourquoi ? » -quel est le sens de ce que l’on fait ?- et aussi du « comment ? » -notre façon de travailler répond-elle aux aspirations de chacun -? Le chemin est aussi important que la finalité. Ce projet doit prendre en compte notre impact écologique et l’épanouissement de chacun, tout en en maintenant une équation globale : l’entreprise doit être rentable pour continuer d’exister. L’interprétation financière reprend alors sa place de simple outil de mesure des résultats, une règle du jeu comme une autre. L’axiome de base, c’est l’humain et plus la performance financière. Et la bonne nouvelle, c’est que quand on prend les choses à l’envers.. ou plutôt je devrais dire quand on les remet à l’endroit, on constate des améliorations énormes. Sur tous les plans, et en particulier financier. »

Concrètement, comment cela se traduit-il ?
Nicolas Peltier : «Le projet est baptisé « Happy Anatole » c’est un choix qui a été fait à dessein, pour inviter les gens à réagir. Nous avons commencé à utiliser Yammer (équivalent de Facebook intra entreprise ndlr). J’y ai créé un groupe qui porte le nom de Happy Anatole et dans lequel j’explique les objectifs du projet de transformation, ses origines et ses intentions, comme je viens de le faire avec vous. Et ce réseau social interne a vraiment engendré de nouvelles possibilités. Tout le monde peut s’impliquer, participer et partager des idées au moment où il le choisit. 
Laurence Vanhee, forte de son expérience,  est intervenue pour nous aider à décliner le projet.  Elle a rencontré un certain nombre de salariés (managers ou non) qui avaient manifesté de l’intérêt pour le projet. Laurence a pu constater d’une part que le sujet résonnait profondément mais aussi qu’il existait de nombreuses tensions fonctionnelles, de contradictions et de frottements dans l’organisation et qu’il n’y avait pas d’alignement en termes de visions. 
Le premier travail a consisté à mettre à plat la stratégie de l’entreprise, pas en vue de réaliser 15% de résultats nets, mais en termes de sens : où voulons nous aller et comment, en appliquant quelles règles du jeu. Nous avons instauré un groupe de travail composé de managers qui planchent sur le sujet. A chaque étape, ils partagent ensuite leurs avancées sur Yammer et chacun peut réagir et contribuer.

Etes-vous prêt à accepter tous les changements qui vont découler de cette démarche ? Y compris en termes de mode de management ?

Nicolas Peltier : « S’il y a bien une chose dont je suis sûr, c’est que je suis prêt à tout ! Bien sûr on ne changera pas tout du jour au lendemain. La route est encore longue avant que l’on ait pu définir comment ces changements vont pouvoir se décliner pour chacun. On parle à minima de plusieurs mois et peut être pour certains sujets de plusieurs années. Mais ce qui est sûr je ne me suis fixé aucune limite. On est tellement prisonnier de nos limites, qui sont largement créatrices de problèmes!!! »

Quid  des résistances que vous  rencontrez chez vos salariés ?
Pour le moment on a soulevé plus de questions que de réponses mais je ressens l’évolution d’une prise de conscience chez tout le monde. Chacun a une façon de voir les choses ce qui entraine bien sûr des résistances,  et puis il y a des sujets de fond qu’on n’a pas encore abordés. Et ces transformations en cours impactent nécessairement le fonctionnement  personnel de chacun et peuvent entrainer des grosses remises en question sur tous les plans, du management à l’organisation en passant par  l’évaluation. Il est donc indispensable de nous préparer à cela. Nous avons entamé un travail d’analyse personnelle à l’aide du MBTI (test psychologique).
On avance étape par étape. Mais l’enjeu est que, in fine, chacun ait une vision d’ensemble et la perception de son impact sur le tout.

Comment vivez- vous ce qui se passe là ?
Je suis heureux.

Propos recueillis le 5 Février 2013 

Posté par Christine Cayré B&O France

maandag 22 april 2013

You miss 100 % of the shots you don't take...


How do you grow in these times of crisis? How do you find ways to innovate?
Can all the answers to your challenges still be found inside your organization?
Or can you find inspiration in working with others around a common goal?
Some learnings from Athlon Carlease and FostPlus, our guests at the open innovation workshop held March 25th.

In a conservative market that tends to commodity such as the leasing sector, 'Success happens when preparedness meets opportunity’, according to Erwin Ollivier, CEO at Athlon Carlease/Lage Landen. He addressed the challenge to add value to his brand and go beyond the price discussion by becoming a thought leader on green mobility. Athlon made a difference by partnering with others in the mobility market such as the NMBS/SNCB, VIM and many more. New services and products were co-created and clients were found to launch pilot projects to learn what worked and what didn’t.

Most of these services have not generated commercial success yet, but they have definitely helped us position the Athlon brand as the number one mobility provider in our sector. 30 % of our new clients have signed up with us because of the mere fact that we actually offer these mobility mix products, developed in co-creation with partners. We gained enormous momentum and credibility amongst the mobility community. Press has picked up on our offering as well with extensive coverage in national papers and TV and green mobility solutions is our clear USP in the market today. Other stakeholders with innovative ideas on green mobility now come to us spontaneously. We could never have achieved this by ourselves.'

Needless to say an optimist attitude is key in open innovation. When you develop partnerships with other organizations, a common goal is a key factor of success. Take some time to define your main challenge and think about what you are looking for in a partnership and what you are willing to offer yourself. Once you define the needs, it will be easier to find partners that can add pieces to your puzzle.

You cannot find new potential partners by staying in your comfort zone and inside your company walls. But real innovation power starts inside the DNA of an organization.We have taken innovation to the next level inside Athlon as well, with innovation bootcamps. We invite inspiring speakers to open up our people’s minds. But there is no magic formula. You need to focus on the people inside your company that are innovation minded. As a leader, the most important value you can add is to inspire them, give them time to develop new ideas. We already see new talent coming in that is attracted by our innovation culture. Open innovation is essentially about your company culture. If it’s not at the heart, it will never work. Once it is, you will find the people you need to make it happen, inside and outside your company.’, says Erwin Ollivier.

At FostPlus, working with partners is an essential part of the game. Founded in 1994, this private organization promotes, coordinates, and finances the selective collection, sorting, and recycling of household packaging waste in Belgium.

Take a look at this video:


It is a successful partnership between 5000 companies producing & selling household products, intermunicipal authorities, collectors, sorting centra, recyclers and material organisations. The common goal of all these partners is to make sure 80 % of all household packaging waste is recycled, as foreseen in the Belgian law. ‘Gathering all partners around our common goal in the middle of the debate on ecotax was not always easy. Moving from a purely public approach to a public-private partnership where private companies also have an important role to play, required a real mind shift. Especially in the startup years, we spent the bulk of our time in personal talks with all stakeholders, understanding everyone’s needs and making sure the partnership was a real win for all involved. Needless to say that a ‘can do’ mentality made a real difference here. Thanks to the positive voluntarist mindset of the first 50 companies that started FostPlus, we made it happen', explains Johan Goossens, Director Business & Marketing.

FostPlus is a great example of a multistakeholder partnership around a common goal that creates added value for all stakeholders. Thanks to the approach of FostPlus, Belgium is best in class in Europe with 94 % of all households recycling their household packaging waste. Private companies take up their societal responsibility in waste recycling and avoid the much talked about ecotax, public authorities find a way to split the bill, consumers have a clear code of conduct, and the environment wins. As of this summer, FostPlus will take on the new challenge of household waste recycling for companies, as the law in Flanders has made it mandatory. Brussels and Wallonia are expected to follow soon.


Did you like this article? Then you might be interested to join us for the next ‘business & innovation’ workshop on April 29th. We will focus on open innovation in the non-profit sector. Olivier Vanden Eynde, CEO of Close the Gap and Lily Deforce, CEO Max Havelaar/FairTrade will share their experiences and tips. Find more about it here.

Places are limited, so register now here.

You can also follow us on @bizzobe

Elke Jeurissen, Stakeholder Engagement Expert
www.glassroots.com

twitter @elkejeu

dinsdag 16 april 2013

An Optimist's Tour of the Future

Imagine a world with commercial space travel, nanotechnology and human-like robots. In his book, Mark Stevenson takes us on an optimist's tour of the future. Instead of economic meltdown or pollution of our natural environment, the author is good at convincing his readers that the near future abounds with business possibilities. Those entrepreneurs willing enough to invest in new technology can make a difference in this world. Not being borne in the United States is no longer a valid argument for complacency.

Thanks to computer technology and the Internet, we all have access to worldwide valuable resources: capital, labor and knowledge combined with unlimited opportunities to create. In many ways small and medium-sized enterprises (SMEs) will have to be in the front-row of innovation or they will face the risk of biting the dust. Smaller companies have the agility to innovate faster and react to changing market conditions more rapidly than larger, more bureaucratic organizations. Speed and dedication to the future are two success ingredients that will give companies an edge over their competitors. There are a few tips that can be deducted: invest in R&D or support/join forces with small innovative start-ups. Venture into new market adventures while keeping budgets under control and finally, value speed and creativity over seniority and cult-like traditions.

Author: Mark Verheyden

donderdag 11 april 2013

Quand la France ose ...



Vendredi 5 Avril, il est 8 heures du matin quand débute l’édition  parisienne 2013  du Forum Osons la France. Là, vont se succéder sur scène des orateurs soigneusement choisis par Aude de Thuin et son équipe. Le thème de la journée c’est le verbe oser , conjugué à tous les temps. 


Plus de trente interventions, précisément minutées pour que le rythme soit soutenu et le propos concis. D’où cette tension jubilatoire entretenue par un enchaînement de témoignages qui portent autant d’optimisme que d’audace. Ouverture de l’esprit et de l’âme.


Les orateurs sont des partageurs de savoir oser en tous genres, ils instillent une énergie contagieuse. Résignation est certainement un mot qui a peu de place dans ces cheminements. Obstacles, difficultés oui, mais considérés seulement comme des facteurs de remise en question. Pour recommencer autrement mais avec autant d’opiniâtreté.

Je suis particulièrement touchée par Emmanuel Mignot fondateur de Teletech à Dijon qui a osé le bien-être au travail. Quand la qualité de vie au travail et l’épanouissement passent avant tout et quand la rentabilité est un moyen de mesure mais pas une fin. Un homme qui rend palpable la notion d’humanité au coeur de l'entreprise. 

Je suis secouée par Emmanuelle Duez, fondatrice de Women’Up et The Boson Project. Son intervention est ciselée et percutante, portée par une écriture forte et maitrisée." Il faudrait oser mettre la jeunesse au cœur des choix !" dit-elle avec ses tripes et une grâce inouie. Elle a filmé un peu à l’arrache des témoignages de jeunes. "Ne disons pas jeunes ose t-elle, nous sommes des Mickey". Il y a quelque chose de grand chez eux mais ils ne se prennent pas au sérieux. Apparaissent à l'écran des diplômés de grandes écoles en rupture de ban ou pas, des autodidactes, et autres profils aussi mixtes que la France peut l’être. Qui parlent de patriotisme sans ambage et du goût d'entreprendre. Je vous jure que ça donne envie d’être jeune, pas pour l’ovale du visage mais pour la sagesse débridée. 

Je suis emballée par Philippe Hayat, fondateur de 100 000 Entrepreneurs. Comment donner aux jeunes l’envie d’entreprendre? En allant raconter dans les classes le plaisir que procure cette aventure. Philippe Hayat cherche entrepreneurs partageurs prêts à donner un peu de leur temps dans les écoles, après une formation ad hoc. Ils sont déjà 10 000 à avoir franchi le pas et il parait qu’ils y prennent goût. Il parait aussi que les professeurs en redemandent. Qu’on se le dise.

Quand plus de 30 intervenants se succèdent pendant près de 12 heures, on pourrait s’attendre à des fluctuations du niveau d’énergie perçue. Tous ne me font pas vibrer de la même façon mais je ne décroche pas une seconde. Le rythme et le tissage des propos est habile à créer une dynamique qui perdure au-delà de la journée. Comme un exercice de co-construction en filigrane et une invitation à nous saisir de cette énergie.Une conclusion magistrale est donnée par Christian Monjou, professeur à Oxford et à l'ENS, que je choisis de résumer ainsi « Il faudrait oser ne pas rentrer dans l’exclusion mutuelle, il faudrait oser le ET à la place du OU. »

Une journée dopante d’optimisme !

Posté par Christine Cayré B&O France


donderdag 14 maart 2013

A STORY BY CHARLIE CHAPLIN

We think too much
and feel too little.
We need humanity
more than we do machines.
We need gentleness and kindness
more than we do intelligence
Without these gifts life will be violent
and everything will be lost.
 
Bob Delbecque

 

zondag 10 maart 2013

Happiness at Work matters. Really.

Keys to Happiness at Work


Have you even been bored to wake up, to get out of your bed to go to work? 
How did you perform on this uninspiring day? 
How great was your creativity? 
How kind were you to your colleagues, to your customers? 
How much did you want to get back for another inspiring day?
It was this kind of days to forget as soon as possible I guess...


Happiness at work matters. Really. 

Unhappiness at work costed 350.000.000.000$ to US companies in 2012. It's 15% more than in 2011. Beside these impressive figures, Gallup Engagement Survey shows that unhappy employees are twice more sick, 6 times more absent,. Other surveys or scientific / academic works demonstrate that unhappy workers are 45% less creative. On the opposite, happy employees are 9 times more loyal to their company and perform 10 to 31% more than disengaged colleagues. 

And happiness at work is for everybody. Whatever your age. Whatever you're doing. Take a look at this great video...



Happiness at work. It matters. For you too.

How happy at work are you? How happy is your organisation? How happiness at work influence your business results? These were questions adressed during our Business & Optimism workshop of Februari 2013.

We ask to Bart Lambrechts, HR Director from Carglass Belux to tell us about his experience. Carglass motto is "delight". Employee delight. Customer delight. And at the end, shareholders delight. Their vision is "To be the natural choiceand the reference in service, we will exceed expectations by delivering a caring,  unforgettable  automotive glass service experience; anytime, anywhere".

Carglass, market leader in the vehicle glass repair, employees are 98% to declare themselves happy at work. Once again in 2013, they were ranked in the top 5 of the Great Place to Work in Belgium. 

98% of their customers are satisfied of the service they received and they are emotionally attched to Carglass. Carglass' positioning is impressive : they don't want to repair glasses. Carglass want to take care of the customer. They are rewarded in February 2013 with the Truck Safety Award, one of the most prestigious logistic awards. They also won the award of the Logistics Project of the Year 2013". Bart Lambrechts is short listed for the award of the HR Manager of the Year. On the hard side of the world (meaning facts and figures), Carglass achieved 208mi€ of turnover in Belux in 2012, with 800 employees. They are in permanent growth since 2005. 

Fabrice de Zanet, Ph. D and professor-assistant at the University of Liège described us how we can increase trust in the workplace. Trust is indeed the key to develop a human-centric organization. The most amazing part of his presentation was the link between the kind of culture and the kind of trust we can find on the different workplaces. Please find the full presentation here : http://fr.slideshare.net/dezanet/bo-power-oftrust27fev


Happiness at work matters. A lot. More and More.

The International Organisation of United Nations proclaims March 20 "International Day of Happiness". That's why in Belgium, the first Happiness Day is the dreamt opportunity to gather all companies, leaders, politics, academics who have strong beliefs in Happiness. If you want to be part of this community, join www.happinessday.be. It's free. Because money can't buy you happiness!  




If you're looking for some tips, I gathered some topics in a freshly publicized book : Happy RH. 
Take a look at it : bit.ly/HappyRH. 

The book covers several pillars you can work on while building a Happy Organisation : new generation of leaders, sustainable and human-centric performance indicators, advanced work environment, social media and collaborative platforms, new HR structure and roles, maHRketing, the end of the Rube Goldberg HR Machines, the era of Chief Happiness Officer. 
Happy reading!
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We hope to see you on our next HR-Innovation & Business & Optimism on May 23! We'll discuss together, with Thomas Froehlicher, HEC_ULg Dean and Kosta Perric, Head of Innovation at Swift on how you can turn internal innovation into external growth. Registration : http://www.business-optimism.com/fr/agenda


Laurence Vanhée, Chief Happiness Officer
www.missphilomene.com
@Happy_Laurence

vrijdag 22 februari 2013

Agenda workshops 2013



FEB 27             9:30 – 13:30
Impact of positive culture on customers & power of management by trust
Speakers         Bart Lambrechts (HR Director of Carglass Belux)
                       Fabrice de Zanet (Ph.D at ULG HEC)
Animation        Laurence Vanhee

MAR 25           12:00 – 15:00
Creating added value through green innovation
Speakers         Erwin Olivier (General Manager Benelux Athlon Carlease)
                       Johan Goossens (Director Business & Marketing FostPlus.be)
Animation        Elke Jeurissen

APR 29            16:00 – 19:00
Multi-actor partnerships as a tool for innovation
Speakers         Lily Deforce (General Manager Fairtrade / Max Havelaar)
                       Olivier Vanden Eynde (CEO Close the Gap)
Animation        Elke Jeurissen

MAY 23           9:30 – 13:30
Internal innovation to unleash external growth
Speakers         Thomas Froehlicher (ULg HEC Dean and General Director) “The innovation at ULg HEC to build a better Society”
                        Konstantin Peric (Head of Innovation at Swift)
Animation        Laurence Vanhee

What?
·         Each workshop gathers +/- 10 participants around 2 testimonials of people having already experienced important “optimistic” changes in their company. They share their experiences and highlight the positive impact of those changes.

Why?
·         We are convinced that optimistic companies will have more profitability and more value in the long run. An optimistic company is for Business & Optimism a company focused on having:

ü  Goals defined in terms of progress, response to needs, teamwork,... and aligned from shareholders to employees.
ü  A constant focus on the development and diffusion of a positive corporate culture.
ü  A constant openness towards new opportunities, partnerships and innovation.
ü  An ability to engage and mobilize all stakeholders around their project.
ü  A dynamic of sharing best practices and networks, with a belief that cooperation opens up opportunities.

·         Sharing experiences between peers is one of the best ways to positively and efficiently inspire leaders, giving them ideas and tools which they can implement within their own companies.


Business & Optimism supports Business Leaders in developing their projects


Practical information

Our workshops are open to all business managers, board members and committed shareholders.
·   Location: Avenue Van Bever 19 – 1180 Brussels
·   Fee: 330€ HTVA for members – 390€ HTVA for non-members
·   For inscription, all information contact us:  luc.teerlinck@businessoptimism.com

We remind you that the number of places is limited to 12 in order to increase experience sharing and interactivity.


Looking forward to meeting you!


maandag 18 februari 2013

Portrait d'un optimiste contagieux


Philippe Gabilliet est Docteur ès sciences de gestion, spécialiste du développement personnel et professeur de psychologie depuis quinze ans à l’ESCP Europe (Paris). Il a écrit   « Eloge de l’optimisme, ou comment les enthousiastes font bouger le monde » et « Eloge de la chance, ou l’art de prendre sa vie en main. ». Il est aussi vice-président de la Ligue des Optimistes de France.

Son pas est rapide.  Résolu. A première vue,  Philippe Gabilliet est un homme pressé, très sollicité. «  C’est vrai que je peux être  parfois speed, mais je ne suis  plus stressé - dit- il alors que nous nous installons dans son bureau très ordonné - parce que désormais je ne fais que ce qui me plait. » Le professeur bénéficie d’une année sabbatique et a redéfini les contours de ses responsabilités.  Exit les charges de management. Il se consacre exclusivement à ce qui lui tient à cœur : comprendre comment les individus peuvent agir sur eux-mêmes, prendre leur vie en main. D’où son état d’esprit du moment : « Je suis serein, j’ai l’impression d’être  à ma place, je suis en énergie. » Et c’est dans cette énergie qu’il donne des conférences sur l’optimisme et la chance, dont il fait l’éloge dans ses deux derniers livres. Un homme pressé mais qui sait se poser et imprimer des changements de rythme. L’entretien est tout en concentration et en présence véritable, soulignées par une voix assurée et un regard qui ne se dérobe jamais.

Le héraut de l’optimisme en France serait-il tombé dedans quand il était petit ? Philippe Gabilliet dit avoir été un enfant très aimé et particulièrement par une grand-mère qui lui vouait une indéfectible admiration.  En avance sur son âge parce qu’il a appris à lire très tôt, il est le plus petit de ses camarades. Affublé de lunettes épaisses, pas sportif pour deux sous, c’est le prototype de premier de la classe. Du genre qui se fait moquer souvent. Un premier de la classe qui cache pourtant bien son jeu. Philippe Gabilliet ne sait pas compter. « Je suis un analphabète des chiffres, je ne les comprends pas… j’ai une case en moins.» avoue-t-il sans ambages. Dommage pour celui qui rêvait d’être médecin. Une porte se ferme sur cette aspiration. Qu’importe, si les chiffres lui résistent, il se tournera vers la parole et apprendra, parfois en quelques semaines, plusieurs langues étrangères. Après le bac, il voudra être acteur, préparera son dossier pour le cours Florent avec le soutien de sa mère, mais c’est son père qui posera un veto. Trop risqué, pas aligné avec le statut social de la famille. Philippe Gabilliet entre alors à Science Po Bordeaux. Si son itinéraire professionnel emprunte quelques détours, la passion de Gabilliet pour la matière humaine reste son fil d’Ariane. Il dit ne rien regretter  de sa trajectoire aux ambitions contrariées. « Tout ce que j’ai fait m’a servi. » insiste-t-il avec un geste qui englobe.

2010, Philippe Gabilliet rencontre Luc Simonet, le fondateur de la Ligue des Optimistes de Belgique et de l’Internationale des Optimistes et appréhende alors l’optimisme en tant que concept. Il comprend qu’il s’agit non seulement d’un trait de caractère -dont il reconnait être généreusement doté- mais aussi potentiellement d’une démarche intellectuelle, voire une posture sociale.
2010, c’est l’année où la Ligue des Optimistes voit le jour en France, présidée par France Roque. Gabilliet en devient le vice-président et entame la rédaction d’un livre de commande : « Eloge de l’Optimisme ». L’auteur saisit l’opportunité pour s’emparer du sujet sous de multiples  dimensions et devenir son plus médiatique porte-voix en France. « Au-delà de l’idée philosophique, souligne-t-il, il existe bien une méthodologie et une métrologie de l’optimisme. » Gabilliet ouvre un champ des possibles pour tous ceux que l’optimisme démange et fourbit  ses arguments pour tous ceux que la posture dérange.  « Le risque majeur, prévient-il, c’est que l’optimisme soit confondu avec sa caricature, version naïve ou béate ». D’où la nécessité, selon lui, d’articuler habilement l’optimisme et le pessimisme comme deux forces aussi contraires que complémentaires.
Prendre sa vie en main, disposer d’un sentiment de contrôle, agir sur soi et sur ce qui est autour de soi, c’est le credo de Gabilliet. La force de la volonté comme moteur essentiel ? « Oui mais attention, prévient-il, la volonté en tant que focalisation de l’imagination dans une direction donnée. » Le professeur est convaincu de l’importance du concept d’efficacité personnelle et d’auto transformation, notions développées par le psychologue américain Albert Bandura, dans sa théorie sociocognitive, que Gabilliet cite amplement.

Il aimerait que l’on retienne de lui qu’il a « porté chance ». Avoir été de ceux qui, en parlant au cœur et à la conscience des hommes, leur donnent à voir les opportunités qui les entourent et qu’ils ne soupçonnaient peut-être pas. Avoir donné un coup de pouce pour activer le pouvoir que chacun d’entre nous peut avoir sur lui-même et sur sa vie. Une autre façon de soigner, une autre façon d’être acteur. Et de fait, il crée le buzz sur Internet autour de ses discours, cartonne devant une assemblée de personnes handicapées et fait salle comble à chaque conférence, du salon Zen aux séminaires d’entreprises en quête de sens.  « Dans le contexte professionnel, modère-t-il, l’enthousiasme ne s’exprime pas facilement en public.» C’est à postériori qu’arrivent les mails de remerciements. Comme si il fallait encore se cacher pour conjuguer optimisme et vie en entreprise. «  Pourtant, insiste Philippe Gabilliet, c’est un angle d’attaque incontournable. Et particulièrement en période d’incertitude, parce-que c’est la seule posture qui peut insuffler de l’énergie à ceux qui nous entourent !» A bon entendeur…


Des liens pour aller plus loin :



Posté par Christine Cayré B&O France 

dinsdag 5 februari 2013

Let me tell you a story ....


An old man sits on a bench in the park. He's the old wise man of the village.
 
Two children come running up to him and are kind of  making fun of him because
he's the old wise man.

One of the children says : "Look I've caught a bird and shows his … fist. You who know everything tell me, is this bird here in my fist alive or dead?"
 
The old man thinks : if I say that the bird's dead the kid will open up his fist and the bird will fly away – and I'll be wrong    -     if I say the bird's alive the kid is capable of squeezing the bird so it will drop dead right in front of me.  

And finally after long reflection he looks at the children and says : "The answer lies right there in your hand!" 

You are and you will always be the key of your own greatness!!
 
Bob Delbecque

The Connected Generation Dares to Dream Again

Born with a smartphone and tablet in hand a new connected generation is expected to join the labor force soon. Instead of being afraid business leaders have all reasons to be optimistic about the future. Generations 'Y' and 'C' (born after 1985) do not think in terms of hierarchy but in terms of connectedness. For too long knowledge has been accumulated and stored for the benefit of a few big international corporations. But imagine a world where one good idea can be recycled and worked upon by others. This way creative visionaries could see their ideas grow into something substantial, something that creates value.



But before we can arrive at that level of collaboration, several challenges need to be met with ambition and a - to quote President Obama - "Yes We Can" attitude. A first challenge will be to rethink and re-engineer the value chain. Sharing an amazing idea with the world for the benefit of all is a noble ideal. The thought turns out bittersweet when you start noticing that somebody else - e.g.: some corporation whose resources vastly outstrip yours - is making profits out of your idea without ever even mentioning your name.

Crowdsourcing is one of the many possibilities the connected generation has to offer. However, this should not come down to exploiting the masses and strip-cropping their ideas. Perceived fairness is key to success in this new wired world.

Written by Mark Verheyden (B&O team member)

zondag 27 januari 2013

Stealing ideas and stories... and sharing them! The new economy is social ;-)


Gina Bianchini Steals Ideas & Stories, & Shares Them

gina_bianchini.jpgGina Bianchini is the Co-founder and CEO of Ning. She’s led Ning from its inception in 2004 to its current position as an exponentially growing top 100 global website and one of the world’s most valuable start-ups.
This year, Gina has been featured on Fortune Magazine’s “40 under 40,” Huffington Post’s 10 technology “Ultimate Game Changers,” and 7x7 magazine’s “Hot 20” list.
Gina and Ning have been featured in the New York Times, Fortune, Forbes and Fast Company. She has also appeared on CNBC and CNN.
She gave this TEDx talk at TEDxNYED in March 2010:

dinsdag 22 januari 2013

How to be a social purpose leader in 2013


Paul Klein, contributor at Forbes Magazine published an interesting blog on how all business in 2013 will need to have a social purpose. Looking for common goals with your stakeholders is key and will differentiate companies from their competitors.
He explains 3 ways to earn your license to operate in 2013.
1. Be a social purpose leader
“Making a meaningful difference starts with a bold goal shared by many and a way forward that is smart, market-based and laser-focused on both better social and business outcomes,” says USAID’s Chief Innovation Officer Maura O’Neill. “Today it is a false dichotomy to think growing businesses can be either or anymore. The ones that will thrive and win the hearts and pocketbooks of consumers will deliver on both.”
2. Give more control to local communities and stakeholders.
You could have local stakeholders develop their own interpretation of how your corporate strategy ought to play out in their communities. Telus, a global telecommunications leader, is “putting decision-making in the hands of local leaders who know their communities best” through TELUS Community Boards located across Canada and in the Philippines, Guatemala, and El Salvador.
3. Build partnerships with the right and the wrong NGOs
“The big opportunity for the truly smart CEO is to focus on the chief strategic challenge and opportunity of this historic moment and engage with whoever can help most: This will include citizen organizations that see the same historic and strategic opportunity,” says Bill Drayton, founder and CEO of Ashoka. “Such partnerships, which are beginning, bring deep, long-term value and the attention of both sides.”
The full article is available here.
Author: Elke Jeurissen (B&O Team Member)